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Amy Goodman

Periodista, investigadora, escritora... Ha demostrado que SÍ es posible la independencia de los medios de comunicación y ha dado voz a lxs excluídxs en los mass media. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Vandana Shiva

Doctora en física, filósofa, activista por la justícia global y la soberanía alimentaria... Ha demostrado que SÍ es posible la producción sostenible y plural de alimentos. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Tawakkul Karman

Periodista, política, activista por los Derechos Humanos... Ha demostrado que SÍ se puede luchar desde el pacifismo por la Revolución política, social y de género en Yemen. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Joumana Haddad

Poeta, traductora... Ha demostrado que SÍ se puede trabajar por la secularización de la sociedad, la libertad sexual y los derechos de las mujeres en Líbano. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Leymah Gbowee

Trabajadora social, responsable del movimiento que pacificó su país en 2003... Ha demostrado que SÍ es posible la Paz en Liberia y que las mujeres son sus constructoras. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Ada Colau

Filósofa de formación y miembra visible de la PAH... Ha demostrado que SÍ es posible hacer frente a la ilegitimidad de las leyes movilizando a la sociedad pacíficamente. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Marama Davidson

Activista por los derechos del pueblo maorí... Ha demostrado que SÍ es posible identificarse con la idea universal de la descolonización del Planeta. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Teresa Forcades

Doctora en salud pública, teóloga... Ha demostrado que SÍ es posible un discurso humanista, feminista y combativo por la justícia social dentro de la Iglesia Católica. SIN ELLA NO SE MUEVE EL MUNDO.

Sheelah McLean, Nina Wilson, Sylvia McAdam y Jessica Gordon

Fundadoras del movimiento Idle No More... Han demostrado que SÍ es posible mobilizar a la sociedad en defensa de los derechos de los pueblos autóctonos en Canadá. SIN ELLAS NO SE MUEVE EL MUNDO.

4 de junio de 2016

La paridad hombre-mujer en el reino de Dahomey

Le royaume de Dahomey (17ème-19ème siècle, actuelle République du Bénin) bien connu pour son armée de femmes guerrières, l’est beaucoup moins pour le rôle prépondérant occupé par les femmes dans le reste de sa société. Et pourtant, ce qui est encore un combat pour nos sociétés modernes y avait déjà cours il y a quatre siècles.

Artículo publicado en Investig' Action 

On connaît les Amazones du royaume fon de Dahomey, cette armée professionnelle de femmes réputée comme plus féroce que sa contrepartie masculine.
On sait moins que cette parité s’étendait au reste de l’appareil gouvernemental. Si le roi devait toujours être un homme et qu’il le fut à une courte exception près, son pouvoir était contrebalancé à travers celui d’une reine-mère, la Kpojito (littéralement, celle qui enfante la panthère, totem du roi de Dahomey). Bien qu’elle soit symboliquement la ‘mère du roi’, elle ne l’est pas biologiquement et était donc choisie, parmi les nombreuses épouses du roi précédent, par le roi pour ses qualités. Riche propriétaire terrienne disposant d’une cour séparée dans la cité royale et de nombreuses personnes à son service, elle représente la voix du peuple dont elle est issue et peut plaider pour eux auprès du roi. A leur mort, les possessions des Kpojito et leur nom de règne étaient héritées par une membre de leur famille. Chaque nouveau roi choisissait toutefois une nouvelle Kpojito. Les Kpojito ont joué un rôle considérable dans l’histoire de Dahomey, l’une d’entre elles comme Hwanjile, Kpojito du roi Tegbesu (1740-1774) jouant le rôle de chef et de réformatrice de la religion nationale. Hwanjile aurait été choisie parce qu’elle aurait été puissante, experte en magie ainsi qu’une excellente psychologue. De nombreuses Kpojito auraient, par le biais de conflits armés, tenté d’imposer leurs candidats au trône.
Le gouvernement de Dahomey se composait de ministres, comme le Migan, ministre de la justice où le Gawu et le Kposu, ministres de la guerre. Tous les ministres du gouvernement avaient une contrepartie féminine qui s’occupait spécifiquement des affaires reliées aux femmes. Les femmes ministres de la guerre pouvaient ainsi participer aux opérations militaires sur le terrain aux côtés des Amazones. Dans un domaine comme celui des traducteurs du roi, l’interprétariat était fait par un homme devant le roi et une femme interprète vérifiait si celle-ci était exacte.
Un voyageur britannique du 19ème siècle, Freeman rapporte que dans les conseils où étaient entendus les appels judiciaires d’autres régions étaient rassemblés autour du roi les deux ministres en chef du pays et les deux leaders des amazones. Dans tous ces cas toutefois, les dernières sont considérées comme ayant la plus grande influence : cela étant un trait caractéristique de la politique dahoméenne où le sexe féminin a l’ascendant ». Freeman, chez qui, en Angleterre, était impossible que des femmes soient membres du parlement, critiquait le fait que cela soit possible à Dahomey.
Cette parité homme-femme dans le gouvernement et l’armée de Dahomey, mais aussi dans le reste de la société avait conduit l’explorateur britannique William Winwood Reade à s’exprimer ainsi au sujet du rôle de la femme à Dahomey : « elle est aussi employée dans des missions diplomatiques et dans des entreprises commerciales. Elle est bergère, agriculteur, guerrière, commerçante, ambassadrice et quelquefois reine. Dans ce pays (…) on trouve d’admirables exemples de l’axiome de Platon, qui disait : « En ce qui concerne sa nature, la femme est capables de toutes les entreprises permises à l’homme. »